A la suite de la sortie de son premier album autour de Debussy, Elodie Vignon se fait une identité dans le paysage musical. Pour son deuxième disque, elle décide de se focaliser à nouveau sur l’école française, mais cette fois avec un des successeurs de Debussy et Ravel: Henri Dutilleux. Désireuse de faire mieux connaître ce compositeur, elle relève le défi de le coupler avec une création de Claude Ledoux, qui s’inscrit aussi dans la lignée de l’école française.

 

Pour ce programme musical pointu, elle souhaite y amener le public sans la moindre crainte. C’est la raison qui la pousse à proposer au danseur et chorégraphe Nono Battesti de créer un spectacle commun.

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Baudelaire nous amène à réfléchir sur le temps qui passe. Pourquoi l’horloge nous confronte-t-elle à notre rapport à la vitesse, à notre course contre la montre ? C’est la question philosophique qu’Elodie et le danseur Max Stofkooper explorent tout au long de leur « Entre temps ».

Partant d’un répertoire contemporain pour rejoindre les affres spirituelles de Franz Liszt, les deux artistes proposent une lecture du monde contemporain, en ce qu’il n’échappe pas à la finitude de l’homme.

 

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Le voyage initiatique que traverse le personnage incarné par Max Stofkooper est une métaphore de la vie dans ce qu’elle a de plus fragile et de plus fort, tant elle n’est qu’une et unique, amenée à se terminer.